Salvador da Bahia, la "Rome Noire"

(Mais abaixo, escrito em português)

Quel plaisir pour les yeux d'arpenter le centre historique de cette ville colorée.

Quel plaisir pour les papilles de déguster les spécialités culinaires du Nordeste.

Quel plaisir pour les oreilles d'écouter les groupes de musique se formant à chaque coin de rue.

Quel plaisir pour le coeur de rencontrer des gens souriants, aimable, heureux.

Mélange de culture Africaine et Portugaise, Salvador est chargée d'histoire et ça se sent. Ici, le dépaysement est assuré !!

Surnommé la "Rome Noire" Salvador compte pas moins de 365 églises et la plus grande partie de sa population est descendantes d'anciens esclaves africains.

Salvador de Bahia fût riche en expériences.

Le premier soir, nous avons pu assister à une cérémonie de Candomblé.

Né d'une fusion entre l'Animisme africain et le Catholicisme romain, la culture du Candomblé est très présente à Salvador. Autrefois persécuté et considéré comme de la sorcellerie, il est maintenant reconnu par l'Église catholique. Dans cette religion, les Dieux, appelés "orixas" représentent des énergies et forces de la nature. Ils sont nombreux et ont la capacité de se manifester à travers le corps des humains.

Pour assister à la cérémonie, hommes et femmes sont séparés. Il est préférable de porter des vêtements de couleurs clairs car les couleurs sombres sont associées à des énergies négatives et cela peut troubler le déroulement de la cérémonie. Les hommes doivent porter un pantalon et les femmes couvrir leurs épaules. Enfin, vous devez obtenir l'autorisation de la Madre do Santos afin de pouvoir assister à la cérémonie, d'où la nécessité de passer par une agence...

Les cérémonies sont festives, il y a beaucoup de chants, des danses et des offrandes de nourriture sont faite aux différents Dieux. Tout au long des danses, les dissiples sont envahis par les différentes énergies et entrent en transe. On y croit ou pas mais c'est assez impressionnant à voir. Ensuite, ils ont la capacité de vous libérer des énergies négatives et des mauvais esprits par le toucher. Michaël a testé pour vous, il s'en est sorti ;)

La ville compte plus de 2000 terreiros (lieux de culte) et le Candomblé est pratiqué par plus de 3 millions de Brésiliens.

Afin de poursuivre cette immersion dans la culture Bahiannaise, Michael à aussi pu s'initier à la Capoeira. Fanny était trop occupée à rire. Il y a régulièrement des représentations de rue à Salvador. C'est ici que l'on trouve les plus grandes écoles.

Bon une chose est sûre , pour pratiquer la Capoeira, la volonté ne suffit pas. Un brin de souplesse paraît indispensable. C'est donc immobile, au milieu de deux acrobates lui frôlant les oreilles que Michaël a fait ses premiers pas dans cette discipline. Ensuite, c'est remplit de bonne volonté ( et d'espoir ) qu'il a essayé de lever sa jambe au dessus de la tête d'un mec mesurant à peine 1,95m avant de se rendre à l'évidence que la Capoeira n'était pas faite pour lui. De toute façon, il préfère laaaaaargement le foot à la danse ;)

Parlons plus sérieusement, afin de ravir nos estomac, parlons gastronomie. Salvador offre un cuisine colorée et épicée, de quoi se faire plaisir.

Une des spécialités de la région est le célèbre Acarajé.

Préparé par des femmes en tenue traditionnelle, ce petit beignet de farine de haricot est frit dans l'huile de palme (azeite de dendé, les Brésiliens en sont fans, ils en mettent de partout) et garnit de crevettes séchés, d'oignons, de lait de coco, de gingembre et d'autres épices. Il est degusté a toute heure et fait le bonheur des Brésiliens.

Il y a aussi la version plus Light appelé Abará. Ici, le beignet est emballé dans une feuille de bananier puis cuit à l'étouffé.

Nous nous sommes aussi régalés avec la traditionnelle moqueca. Une Tuerie !!!! C'est en quelque sorte le pot au feu Brésilien. Vous choisissez votre poisson puis celui-ci mijote dans de l'huile de dendé toujours, du lait de coco, des tomates et différentes épices. Elle est servie avec du riz et de la farine de manioc. Nous avons adoré celle au poulpe. Un vrai délice.

C'est aussi à Salvador que nous avons mangé les meilleures glaces de notre vie. Sans exagération !!! Oui oui.

Des mélanges surprenant comme ananas-menthe ou encore acerola (fruit Brésilien ressemblant aux cerises) gingembre-citron tellement bon....

Autre incontournable de la ville, la visite de l'église Nosso Senhor do Bonfim. Les célèbres bracelets multicolores que vous avez déjà tous vu au moins une fois. Ben là bas, vous les verrez partout ! L'Église est belle, de style colonial, la plus grande fête religieuse de Salvador s'y déroule. Elle vaut le detour. Et n'hésitez pas à a acheter quelques petits bracelets, "les vrais" comme disent les vendeurs pour vous les proposer au double du prix affiché en centre ville! La tradition dit qu'il faut faire 3 noeuds pour l'attacher et faire un voeu à chaque noeud. Quand le bracelet usé se craquera, vos voeux seront exhaussés. Le soir, nous nous sommes promenés le long des plages dans le quartier de Barra. Autre style mais tout aussi plaisant. Après ce petit séjour culturel, nous sommes allés sur l'archipel de Tinharé à Morro de Sāo Paulo. A seulement 2h de bâteau depuis Salvador, ici place à une île encore authentique qui allie plages de sable blond, fiesta et farniente. Il y en a pour tout les goûts.

Les plus fêtards seront ravis par les nombreux bars et boîtes de nuit situés près du port. Pour les autres, le bonheur se trouve à Zimbo. Cest là que nous sommes restés et nous ne regrettons pas notre choix. Situé à 4 km du port et à 5 minutes à pied de la 4 ème plage (et oui, ici les plages n'ont pas des noms, mais des numéros, plutôt pratique pour se repérer), c'est un havre de paix ou les gens vivent à 2 à l'heure. Pas de routes mais de la terre battue au sol, on se balade à cheval, en tracteur ou en buggy. Les champs de cocotiers font le décor. No stress. Côtés plages, les variations de la marée forment des piscines naturelles propices au snorkeling et à la baignade. On trouve aussi sur l'île, une plage d'argile, accessible à marée basse, ou les locaux et les touristes se rendent pour un petit rituel beauté. On s'enduit le corps et le visage d'argile et on laisse sécher avant de se jetter à l'eau. Et hop, petit soin du visage gratos. Nous avons aussi craqué pour l'île de Boipeba. Petit village de pêcheurs, plages désertes et balades sur le fleuve... Programme chargé ! Nos impressions: A Salvador, le dépaysement est total et l'immersion dans la culture brésilienne se fait instantanément. Il règne ici une ambiance différente que dans les autres villes Brésiliennes ou nous sommes allés jusqu'à présent. Des bonnes expériences et de très bons souvenirs. Nos bons plans: Goûter les délicieux jus de fruits chez clayton Déguster les meilleures glaces de votre vie au glacier laporte Et si vous voulez loger pas cher dans le Pelourinho, choisissez la guest house du centre culturel Fusion.

Salvador da Bahia, a "Roma Negra"

Que prazer ao serpentear o centro histórico festa cidade colorida. Que prazer para as papilas ao degustar as especialidades culinárias do nordeste. Que prazer ao ouvir os grupos musicais formados a cada esquina de rua. Que prazer ao encontrar pessoas tão sorridentes, amáveis e felizes. Mistura das culturas africana e portuguesa, Salvador da Bahia está carregada de história e isso sente-se! Conhecida como a "Roma Negra", conta com mais de 365 igrejas e a grande maioria da população é descendente de antigos escravos africanos. A visita a Salvador foi repleta de experiências. Logo na primeira noite, assistimos a uma cerimónia de "Candomblé". Nascida de uma fusão entre o Animismo Africano e o Catolicismo, a religião d Candomblé está muito presente em Salvador. Le premier soir, nous avons pu assister à une cérémonie de Candomblé. Noutros tempos, os praticantes foram perseguidos e as práticas consideradas de bruxaria. Nesta religião, os Deuses, chamados "Orixas", representam energias e forças da natureza. São vários e têm a capacidade de manifestar-se através dos corpos humanos. Para assistir a uma cerimónia, homens e mulheres estão separados, mas presentes no mesmo local. É preferível usar roupas de cores claras, pois as cores escuras são associadas a energias negativas, o que pode perturbar a cerimónia. Os homens devem usar calças e as mulheres cobrir os ombros. Por fim, é necessário obter a autorização da "Mãe dos Santos", daí a necessidade de passar por uma agência... As cerimónias são festivas, os participantes cantam, dançam e fazem oferta de comida aos diferentes Deuses. Ao longo das danças, os discípulos são invadidos pelas diferentes energias e entram em trance. Acredite-se ou não, mas é bastante impressionante. Uma vez "possuídos", eles têm a capacidade de libertar das energias negativas e do mau olhado. O Michael testou por vocês e aparentemente está tudo bem ;)

​ A cidade conta com mais de 2000 terreiros (locais de culto) e o Candomblé é praticado por mãos de 3 milhões de brasileiros. Para continuar esta imersão em plena cultura da Baía, o Michael decidiu iniciar-se também na prática da Capoeira. A Fanny estava ocupada demais em rir as gargalhada. Há variadíssimas demonstrações ao longo do dia nas ruas de Salvador. É por cá que se encontram as maiores escolas do país. Uma coisa é certa, para praticar Capoeira, não conta apenas ter vontade. Vontade não lhe faltava. Faltava, talvez, alguma elasticidade. Os primeiros passos na disciplina foram bastante básicos: ficar imóvel, no meio de dois acrobatas que teimavam em fazer passar o pé a centímetros das suas orelhas. Depois, foi cheio de boa vontade (e esperança ) que tentou levantar o pé à cabeça do adversário. Tentou, porque o gajo tinha 1,95m. Foi aí que percebeu que a Capoeira não era verdadeiramente pra ele. Triste realidade ;) Para passar a coisas sérias, falemos de gastronomia. Salvador oferece uma cozinha colorida e temperada, um prazer verdadeiro. Uma das especialidades da região é o célebre Acarajé. Preparado por mulheres vestidas com trajes tradicionais, esta espécie de bolinho feito em óleo de dendé (os brasileiros metem isto em tudoooo!), faz a felicidade dos baianos. É preparado com farinha de feijão, camarão seco, cebola, leite de coco, gengibre e outras especiarias. Existe uma versão mais Light chamada Abará. Este, em vez de frito é cozido, embalado numa folha de bananeira.

Outro dos pratos tradicionais realmente delicioso é a Moqueca, uma espécie de caldeirada brasileira. Escolhe-se primeiro o peixe que é cozido em óleo de dendé, leite de coco, tomate e uma selecção variada de especiarias. É servido com arroz e farofa. Experimentamos a Moqueca de polvo. Uma delícia, a repetir sem moderação.

​ Foi também em Salvador que comemos os melhores gelados das nossas vidinhas! Sem exagero! Misturas perfeitas de ananás e menta ou ainda o acerola-gengibre-limão com um toque qualquer de magia que nos fez chorar por mais...

Outra das visitas indispensáveis da cidade, a igreja do Senhor do Bonfim. Exacto, aquela das pulseiras coloridas que todos nós já vimos em algum pulso conhecido. Pois é, nesta igreja, estão por todo o lado! A Igreja em si é interessante e bastante bonita, de estilo colonial e é escolhida para a maior celebração católica de Salvador, em meados de Janeiro. Vale a pena visitar, mais não seja para comprar as tais pulseiras. "As verdadeiras", como dizem as dezenas de vendedores de rua para inflacionarem os preços, que passa a ser o dobro, em comparação com as vendidas no centro. Marketing, senhores, marketing. A tradição diz-nos que a fita deve ser atada com três nós. A cada um dos nós deve pedir-se um desejo que vai realizar-se quando a pulseira se romper. Á noite, vale a pena dar um passeio ao longo das praias da Barra. Agradável, mas noutro estilo. Após esta estadia cultural, fomos até só arquipélago de Tinharé, ao Morro de São Paulo. A apenas 2h de barco de Salvador, está ilha mistura praias, festa e farniente. É verdadeiramente pra todos os gostos e apesar de repleta de turistas consegue guardar alguma autenticidade. Os mais festeiros serão felizes nos variadíssimos bares e discotecas situados perto do porto. Para os mais sossegados, a tranquilidade encontra-se no Zimbo. Foi lá que ficamos e não nos arrependemos da escolha.

​ Situado a 4km do centro do Morro e a 5 minutos a pé da 4a praia (sim, por cá as praias não têm nome mas número, pra facilitar a orientação), é um lugar invadido pela tranquilidade onde o pessoal vive na boa, sem stress. As estradas são de terra batida, vai-se ao café ou ao mercado de cavalo e à praia de trator ou buggy. No que diz respeito às praias, as marés formam piscinas naturais que convidam ao snorkeling ao aos banhos de sol. Existe ainda uma praia de argila, acessível apenas com maré baixa onde os locais e os turistas se encontram para um pequeno ritual de beleza. Espalha-se o barro pelo corpo, deixasse secar e siga pra água. Senhoras, pura cosmética gratuita. O verdadeiro prazer vem, porém, com a visita à ilha de Boipeba. Pequena ilha de pescadores, praias desertas, piscinas naturais, passeios de barco no meio de uma selva (quase) virgem... Programa repleto de boas surpresas. As nossas impressões: Em Salvador, a mudança de ares é total e a imersão na cultura brasileita/baiana é instantânea. O ambiente é diferente daquele que pudemos encontrar noutras cidades brasileiras que visitamos até agora. Levamos connosco boas experiências e lembranças. As nossas dicas: -Provem os deliciosos sumos de fruta do "Clayton", no centro histórico. -Os gelados do "glacier Laporte", um must! -Se quiserem dormir a um preço realmente baixo, escolham a guest house do centro cultural Fusion, próximo do Pelourinho.